Comme je l’indiquais dans mon précédent post (https://lnkd.in/dSVaR2-3), je pense avoir été assez complète dans mes ouvrages consacrés aux multipotentiels atypiques / HPI / Hauts potentiels intuitifs et créatifs / Cerveaux Droits / Neurodroitiers,… dans la description de leurs spécificités et dans la manière de les aider à trouver leur juste place.
Aussi, comme annoncé alors, je publie le premier post d’une série mettant en lien le sujet des multipotentiels et des lectures connexes qui permettent d’élargir ou d’approfondir la question.
Je commence par un des aspects le plus important à mes yeux pour les comprendre qui est la nécessité d’intégrer la notion d’ »intelligences multiples » mise en exergue par le psychologue du développement américain @HowardGardner.
Depuis 25 ans que je coache ces profils, je constate régulièrement que beaucoup d’entre eux n’ont pas conscience, ni de leurs potentiels, ni de leur intelligence -pas plus que leur entourage ; surtout quand leurs résultats à l’école n’ont pas été brillants, voire même franchement mauvais. Or, on ne le dira jamais assez, la manière d’enseigner en France ne tient bien souvent aucun compte ni de leur manière particulière de penser et d’apprendre, ni de la multiplicité des intelligences.
Mais avant de rentre dans ce débat, je détaille – toujours dans mes livres – ce que sont les neuf formes d’intelligence selon Gardner, à savoir les intelligences logico-mathématique /verbale ou linguistique / spatiale / intrapersonnelle / sociale ou interpersonnelle / corporelle-kinesthésique / musicale, rythmique / naturaliste / existentielle ou spirituelle.
Je vous livre un court extrait de mon livre (https://multipotentiels-atypiques.com/)sur la question : « Bien que les recherches sur l’intelligence aient débuté dans les années 1980-1990, avec la mise en lumière de la multiplicité des intelligences par Howard Gardner, elles n’ont toujours que peu ou pas de répercussions sur la manière d’enseigner et sur la valorisation de toutes les types d’intelligence. Certains professeurs continuent de refuser obstinément cette idée de différence cognitive et d’adapter leur pédagogie à leurs spécificités parce qu’elle mettrait à leurs yeux certains enfants au-dessus des autres, au détriment du principe d‘égalité et arrivent donc au résultat inverse, l’égalité des chances n’est pas respectée. Les matheux et les analytiques restent toujours considérés comme les éléments les plus intelligents et les plus brillants, et sont envoyés dans les filières scientifiques. Les filières littéraires, de sciences sociales, artistiques et humaines restent considérées encore aujourd’hui comme des fabriques de chômeurs ».
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